Les gaspillages du parc automobile de l’Etat

Gaspillages automobiles des MinistresLe magazine Auto Plus d’aujourd’hui titre "Malgré la crise, l’Etat flambe encore" : un article dans lequel il dénonce "des manies dispendieuses" de l’Etat pour des "dépenses publiques concernant l’automobile au sens large". On savait déjà que l’Elysée ne connait pas la crise, mais là, au niveau de l’Etat, on découvre que "l’argent est souvent dilapidé" et que "nombreux sont les cas de gaspillage ou d’abus manifestes".

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux aurait, à son arrivée à ce poste fin juin, fait commander deux Citroën C6 pour un montant total de 100.000 €, car les sièges en cuir des autres étaient un peu usés… Il a démenti depuis, mais, il n’y a pas de fumée sans feu… Le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, est, quant à lui, exemplaire puisqu’il est le seul à rouler avec un véhicule hybride !

Le Ministère de la Défense aurait passé commande fin 2008, en pleine crise, de 95 Renault Vel Satis pour un coût de 2,5 millions d’euros. A l’Assemblée nationale, 65 voitures avec chauffeurs pour des petits trajets parisiens sont à la disposition des députés. Chaque année, c’est 150.000 euros de frais d’entretien de ce parc automobile, sans compter le budget des frais d’acquisition, bien sûr…

Auto Plus a constaté que les chauffeurs, notamment ceux du Sénat et l’Assemblée nationale, se fournissaient en carburant "dans les stations-service les plus chères de la capitale" d’un grand pétrolier français (vous avez deviné ?!). Ils passent les voitures tous les jours aux rouleaux (9,70 euros le passage) alors que les voitures n’ont pas un grain de poussières. "Cela permet aux chauffeurs de gagner des points cadeaux sur des cartes de fidélité" : à ce rythme, ils doivent avoir des grille-pains, appareil à raclette ou machine à pain à revendre !…

2 commentaires

  • et si il ni avait que ça ; et tous leurs autres avantages…. ; au fait qu’en est il de leur régime de retraite et de sécurité social de ces messieurs ? et après ça les français doivent faire des efforts ; " j’ten foutrai des efforts "