Un copain de Sarkozy, Pierre Mariani, à la tête de Dexia

Pierre Mariani chez DexiaSuite à la crise financière et au renflouement de Dexia par la France, la Belgique et le Luxembourg, le conseil d’administration a coopté Monsieur Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge, et Monsieur Pierre Mariani, membre du comité exécutif de BNP Paribas, comme membres du conseil d’administration.

Jean-Luc Dehaene a 68 ans et est ancien Premier ministre belge : il n’a aucune expérience de la banque. Il est la "caution belge" de la banque. Par contre, Pierre Mariani, lui, a tout en main pour diriger Dexia. Il a dirigé la Société Française d’investissements immobiliers et de gestion (SEFIMEG), avant d’intégrer, depuis 1998, le groupe BNP. En outre, il fut surtout, de 1993 à 1995, directeur de cabinet du ministre du Budget, qui n’était autre que Nicolas Sarkozy…

Si Sarkozy veut régler la crise du système financier en plaçant ses amis, on est mal barrés. Sarkoziste de la première heure, Pierre Mariani a une relation amicale avec le Président de la République. Magouilles et copinage à l’Elysée, ça continue…

1 commentaire

  • Crise des subrimes : une explication simple pour ceux qui essaient encore de comprendre.
    (inspiré d’un blog)

    Alors voilà,

    Me Ginette a une buvette à Bertancourt, dans le Nord (ch’ti).

    Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses très fidèles clients, tous "alcoolo", et tous au chômage de longue durée.

    Vu qu’elle vend à crédit, Me Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
    en plus, elle peut même augmenter un peu les prix de base du "calva"
    et du ballon de rouge.

    Ses créances deviennent assez importantes, mais elle tient (toujours/encore)

    Max, jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
    pense que les "créances" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Me Ginette
    (il ignore ou pas qu’il a des dettes d’ivrognes comme garantie).

    Au siège de la Banque, des "Traders" avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre, non sans expliquer que ces "actifs"
    ont en réalité, 10 fois leur valeur annoncée : c’est sans danger..
    La Banque récolte ainsi (n) fois la créance de Me. Ginette.

    Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous, mais sur-côtées à chaque transaction (les ardoises des "alcoolo" de Me Ginette).

    Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de plus de 80 pays.

    Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les "alcoolo" du troquet de Bertancourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes ..

    La buvette de Me Ginette fait faillite,
    Max a été viré, les "traders" ne sont pas inquiétés,
    pas plus que le grands "pontes" de la Banque.

    Maintenant je lance le jeu de piste :

    OU EST PASSE LE POGNON ?
    le premier qui trouve a gagné !