Halte à la calomnie ! selon Carla Bruni-Sarkozy, à propos du SMS

Carla Sarkozy et l'affaire du SMSL’affaire du SMS "Si tu reviens, j’annule tout" n’en finit pas de rebondir… Airy Routier, le journaliste du Nouvel Observateur confirme, aujourd’hui, s’être excusé "à titre personnel" auprès de Carla Bruni, tout en maintenat l’authenticité de son information : "J’ai écrit de ma propre initiative à Carla Bruni-Sarkozy la semaine dernière pour lui dire qu’à titre personnel, en marge des controverses publiques sur le SMS contesté, je lui exprimais mes regrets de l’avoir blessée par cette publication.(…) C’était une lettre personnelle dans laquelle je n’ai jamais mis en cause l’authenticité du SMS. Je maintiens totalement ma position là-dessus".

Carla Bruni-Sarkozy a le privilège de pouvoir s’offrir une tribune dans "Le Monde" daté de jeudi, intitulée "Halte à la calomnie !", dans laquelle elle indique que "l’affaire du faux SMS est close; mon mari vient de retirer sa plainte contre Le Nouvel Observateur après réception de la lettre d’excuses qu’Airy Routier m’a adressée". S’en suit un développement sur ses propres observations : les principes "bafoués par Airy Routier", la déontologie du journalisme, son "mari (qui) ne s’en prend pas à la liberté de la presse", etc….

Dans Le Nouvel Observateur à paraître aussi demain, jeudi 20 mars, la direction publie un article intitulé "Cécilia et le SMS" : "Après la controverse publique sur le SMS envoyé par le Chef de l’Etat à son ex épouse, Cécilia Sarkozy, selon certains de nos confrères, aurait confié aux policiers qui l’interrogeaient qu’elle n’avait "jamais reçu ce message" ni "aucun autre de cette tonalité". Si tel est bien le cas, Le Nouvel Observateur en prend acte et se doit d’en informer ses lecteurs. Comme nous l’avons déjà dit, ce confidentiel n’aurait pas du être publié sur notre site. Reste qu’à nos yeux, la bonne foi de notre journaliste -qui maintient ses positions– est entière. Les poursuites engagées contre lui pour "faux et usage de faux", en totale dérogation avec le droit de la presse, sont donc à la fois disproportionnées et injustifiées. Une certitude : la loi de 1970 régissant les rapports entre vie publique et vie privée est aujourd’hui en crise. Nous appelons tous les acteurs de l’information mais aussi les juristes et les élus à entamer rapidement le débat nécessaire."

L’affaire est-elle vraiment close ?!…