Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes : sortie le 19 novembre 08

Musée haut, musée basMusée haut, musée bas, qui sortira sur les écrans le 19 novembre 2008, est l’adaptation cinématographie de la pièce homonyme écrite par Jean-Michel Ribes, qui explique l’origine de tout cela : « Je me suis mis à écrire des personnages qui se promenaient dans un musée, un peu comme on tapote sur un piano pour trouver un air, et peu à peu, ils m’ont entraîné dans ce lieu libre et fou où se mêlent l’imaginaire, le sublime, l’élevé, mais aussi le grotesque, le ridicule, le moche, bref le haut et le bas. Je me suis vite aperçu que les chefs-d’oeuvre qui m’intéressaient étaient les gens qui regardaient les chefs-d’oeuvre. Je suis parti m’isoler quelques jours à Naples pour essayer de mettre tout cela sur le papier et puis en rentrant à Paris, je me suis décidé à placer ce charivari sur scène. »

Et je dois dire que ça a l’air bien tentant… Déjà, le casting : Michel Blanc, Victoria Abril, Pierre Arditi, Josiane Balasko, Isabelle Carré, Eva Darlan, François-Xavier Demaison, André Dussollier, Gérard Jugnot, Valérie Lemercier, Fabrice Luchini, Valérie Mairesse, Yolande Moreau, François Morel, Dominique Pinon, Daniel Prévost, Muriel Robin, Evelyne Bouix, Pierre Lescure, Tonie Marshall, Dominique Besnehard… Rien que ça !

Et puis, Jean-Michel Ribes, quand même ! « Merci Bernard », « Les brèves de comptoir » sur Canal, ou « Palace » à la télévision, c’est lui. Acteur, auteur, réalisateur, comique, dramaturge, directeur du Théâtre du Rond-Point, ce type fourmille d’idées et met en scène, ici, une satire haute en couleurs d’un musée imaginaire… Pas si imaginaire que ça, si comme moi, vous avez eu l’occasion de cotoyer ce milieu…

Une réflexion subtile, percutante et intelligente sur ce monde de l’art !

3 commentaires

  • Alors que des dizaines de miliers d’artistes plasticiens en France vivent avec uniquement le rmi. Caricature grotesque et blessante de Jean-Michel Ribes pour les artistes et la création contemporaine, une comédie de plus pour faire du fric alors que le cinéma d’auteur ou expérimental qui traite de la critique face aux politiques culturelles pour les arts plastiques sont interdits d’aides au CNC, ne trouvent pas de producteurs ou de diffuseurs. De plus ce titre dualiste, nous fait penser au catharisme et à l’inquisition, bonjour le référent ! Lili-oto, artiste plasticien, http://www.lili-oto.com/

  • hou là là,encore un plasticien incapable d’envisager une auto-critique,ma parole le gardien du temple serait-il intouchable?le film de Ribes remet à sa vraie place la question du sens.Qui crée quoi?Aucun rapport entrer rmiste et artiste?Ou cela doit-il être une imposture?Fini l’âge d"or des postures et les arts contemporains fachisants,pour une fois que nos questionnement sont accessibles au plus grand nombre,pitié!…(et les chtis t’as rigolé?)

  • ça fait du bien de se moqauer sibien de notre snobisme devant la nullité et l’imposture.

    On en redemande.