Violences conjugales dans la classe politique

Aurélie Filippetti et violences conjugalesLa violence conjugale qu’on a tendance à imaginer essentiellement, chez les plus défavorisés, est une idée fausse, comme le prouve l’enquête préliminaire ouverte à Paris à la suite d’une plainte déposée par la députée socialiste de Moselle, Aurélie Filippetti, à l’encontre de son compagnon, l’économiste Thomas Piketty, pour violences entre conjoints.

La députée de 35 ans, proche de Ségolène Royal, qui est aussi porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, considère que "C’est une affaire privée". Le Figaro, qui a dévoilé l’histoire, avait donc raison…

Pendant la campagne présidentielle de 2007, elle était conseillère spéciale de Ségolène Royal pour les questions liées à l’environnement, la culture et l’éducation, tandis que Thomas Piketty, son compagnon était conseiller économique de la candidate. Mais il est surtout connu comme chercheur à l’École d’économie de Paris et directeur d’études à l’EHESS.

Il a déclaré que "Ce sont des histoires de caniveau", mais ça la fout mal quand on axe ses travaux de recherches sur les problèmes d’inégalité économique et de pauvreté… Cette pauvreté n’est pas que pécuniaire, mais elle existe…

Cette histoire est un argument de plus pour sauver le planning familial qui lutte aussi contre les violences conjugales !

2 commentaires

  • "comme le prouve l’enquête préliminaire ouverte à Paris "

    Une enquête préliminaire ne prouve rien. Le monsieur est innocent tant que le contraire n’a pas été prouvé.
    Je ne cherche pas d’excuses aux personnes violentes, elles n’en ont aucune. Mais qui peut prétendre savoir ce qui se passe dans les "affaires privée" ? Tant que cela n’a été jugé, c’est de la diffamation relevant de l’intention de nuire.
    N’importe qui peut se faire avoir.

    Un enfant de 5 ans a poignardé sa sœur ! han ! Ah non, c’était la mère.

    Un chauffeur routier pédophile s’est suicidé ! On ne le pleurera pas. Oops, sa victime a avoué avoir menti.

    etc …

  • Oui, l’enquête préliminaire prouve que "la violence conjugale qu’on a tendance à imaginer essentiellement, chez les plus défavorisés, est une idée fausse" : la plainte déposée par cette députée, puis l’enquête préliminaire engagée montrent seulement que les violences conjugales touchent tous les milieux. C’est le propos de mon billet. Je n’accuse pas celui qui est visé par la plainte…
    Ne pas me faire dire ce que je n’ai pas écrit…